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Bien vieillir

by Jej Ravage

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1.
La gangrène (free) 04:52
Le soleil brille, le soleil je l’emmerde Tout ce feu qui brûle en moi, c’est le feu de mes cris Je n’arrive plus à dormir, à rêver Je ne crois plus à l’aurore avec toi À ma fenêtre, je n’vois que des rideaux des volets Je n’veux plus être celui qui attend encore J’ai sacrifié plusieurs coeurs pour toi J’ai même essayé de guérir dans la foi Je veux oublier ton visage, tes formes, ton corps Plus de lumière, juste la nuit inodore J’aimerais tellement pouvoir me rendormir un jour Fuir enfin toute cette gangrène qui m’entoure
2.
On peut bien vivre sans Sans devenir con et raciste On peut bien vivre sans Sans prier la Vierge et le Christ On peut bien vivre sans Sans en vouloir plus que son voisin On peut bien vivre sans Sans posséder un bel écrin On se sent tellement mieux lorsqu'on accepte nos faiblesses et nos erreurs Estimons-nous chanceux d'être nés dans le pays de Doc Pasteur On peut bien vivre sans Sans se vouloir supérieur On peut bien vivre sans Sans courir derrière des leurres On peut bien vivre sans Sans attendre des miracles On peut bien vivre sans Sans avoir un gros 4X4 On se sent tellement mieux lorsqu'on accepte nos faiblesses et nos erreurs C'n'est pas la taille qui compte pour mesurer ce qu'un homme a de meilleur On peut bien vivre sans Sans faire 4 fois le tour du monde On peut bien vivre sans Sans collectionner les fausses blondes Sans avoir des milliards, ni posséder une grosse baraque Sans piscine, ni routine, sans devenir un vieux maniaque On se sent tellement mieux lorsqu'on accepte nos faiblesses et nos erreurs En vouloir toujours plus est une quête qui ne mène à rien de meilleur Confort, confort, encore, encore, confort, confort... On se sent tellement mieux lorsqu'on accepte nos faiblesses et nos erreurs Estimons nous chanceux d'être nés dans le pays de Doc Pasteur
3.
Elle a débarqué du froid, de nulle part On s’est réchauffés à trois, un écart Mais c’n’était pas assez On s’est enlacés, plusieurs fois On n’pouvait plus s’arrêter, à deux ou à trois Mais c’n’était pas assez On s’est mis à se voir et se revoir On fumait, on buvait, on baisait du matin au soir Mais c’n’était pas assez Pas encore assez Un jour le rêve s’est stoppé net, on nous a réveillés Plus de parties, ni de triplettes, on nous a démasqués Mais c’n’était pas encore assez Elle est repartie dans le froid, ou je ne sais où Loin, loin, très loin de moi, elle est devenue floue Mais c’n’était pas encore assez Le vide s’est imprégné de mon corps Je me suis retrouvé en manque, encore et encore Mais c’n’était pas assez J'étais ensorcelé Un de ces jours, on sonnera à ma porte Et derrière celle-ci il y aura un manteau rouge Et blotti dans ce manteau Son beau corps nu qui me bouge Cette louve reviendra jouer avec moi Jouer à l'alchimiste avec moi Pour rattraper le temps qui passe Et pour faire exploser tous les repères du monde Juste pour un soir Je l’ai attendu, jour après jour Mais il n’est jamais revenu, ce manteau rouge Ce n’est pas si grave J'ai ravalé ma bave
4.
L'arbre 04:26
De chez moi, je le vois changer Juste en bas, derrière les cyprès En hiver, il est endormi Découvert, pour sa longue nuit Je le vois, depuis ma fenêtre Immobile, pour bientôt renaître Au printemps, il devient fécond Débordant de sève et bourgeons Ce bel hêtre nous émerveille Qu'il soit fleuri ou en sommeil Il sait tout de nos vies intimes Il nous a vus tous grandir Jouant avec nous pour notre bon plaisir Ce bel être fait partie de la famille Un matin, ils voulaient l'abattre Mes gamins oubliant leur trac Sur sa cime, il se sont juchés Unanimes, ils l'ont sauvé Ce bel hêtre nous émerveille Qu'il soit fleuri ou en sommeil Il sait tout de nos vies intimes Il nous a vus tous grandir Jouant avec nous pour notre bon plaisir Ce bel être fait partie de la famille Aujourd'hui, 30 ans ont passé Grâce à lui, je supporte l'été À son tour de me secourir Sous son ombre, je vis, je respire
5.
Cloisonnés 03:47
On s'est tous recroquevillés Cloisonnés chez soi On nous l'a imposé Ce n'était pas un choix Les uns se sont mis à créer Pour faire passer le temps D'autres ont appris à s'aimer Comme jamais auparavant Moins de croissance et ce silence Et le monde se portera mieux Notre amie la Terre sacrifie nos pères Une leçon, un enjeu Oh, repartons sous son aile On s'est arrêté de courir Car on nous l'a imposé Mais pour sauver le navire Ne faudrait-il pas persister Moins de croissance et ce silence Et le monde se portera mieux Notre amie la Terre sacrifie nos pères Une leçon, un enjeu Oh, repartons sous son aile On s'est tous recroquevillés Cloisonnés chez soi On nous l'a imposé Ce n'était pas notre choix Les uns se sont mis à lire D'autres ont appris à s'aimer La Terre de nouveau respire Faudrait pas tout gâcher
6.
Night after night I'm trying to hide my eyes from the bright light Which dazzles my soul, my heart Bringing them to countries where I beg to love Ten cents for a look Fifty cents for few words I become a beggar To keep your face in my memory Day after day I'm looking at the world without seeing it Looking for a shadow without sun Looking for the moon in daylight But nothing appears I feel alone in this crowd I become a beggar To keep your face in my memory Night after night I'm trying to hide my eyes from the bright light Which dazzles my soul, my heart Bringing them to countries where I beg to love Ten cents for a look Fifty cents for few words I become a beggar To keep your face in my memory
7.
La Terre disparaît dans la mer qui dévore la glace qui fond et prend d'la place dans la mer qui avance sur les terres où vivent les gens qui n'ont pas assez d'argent pour construire un vrai toit Et vont mourir On s'était installés sur notre yacht pour se divertir L'image était parfaite, de la HD, merci à ceux qui n'avaient pas pu fuir Le ciel est tout bleu c'est normal c'est l'été il fait chaud cinquante degrés à l'ombre du soleil qui boit toute l'eau des pays qui n'ont plus que leur pipi pour boire et devenir très malade Et mourir On s'était préparés pour voir les pauvres mourir de soif On s'était même achetés un beau voilier, avec piscine et de belles carafes L'époque des gladiateurs c'était le bon temps, vivement que la nouvelle saison commence
8.
Jouvencelle 01:55
Petite demoiselle Toi qui sens si bon la jouvencelle Tu voudrais bien me rencontrer Moi qui pourtant pue le rat crevé Je pourrais te dire que je suis mort Ou que je suis venu en météore Il faut savoir garder ses distances Préserver son imaginaire de la connaissance Au moins, ça évite les surprises Qui vous montent au nez pour ne plus lâcher prise Tu vas me dire que l'amour n'a pas d'odeur Mais avec moi il peut donner mal au cœur Alors prends tes cliques et tes claques Et pars respirer l'air de Carnac
9.
Croire, croire au petit matin, se dire qu'est ce qu'on est bien Savoir que rien, rien, rien, rien ne peut nous faire douter C'est l'amour qui nous apaise, l'amour, pas la baise Le seul plaisir de la chair me donne la gueule de bois Au fil du temps, l'amour s'effile lentement Mais je sais, je sens, que le notre tend vers l'infini, l'infini Regarde autour de toi, dis-moi ce que tu vois Dis-moi qu'il n'y a que toi et moi, modelés ensembles Toi mon ange qui me connaît tant, toi dont l'humeur ne dépend Que de l'amour fort qui unit nos cœurs, nos corps Au fil du temps, l'amour s'effile lentement Mais je sais, je sens, que le notre tend vers l'infini, l'infini
10.
Va-et-vient 03:37
Va et viens Et toujours me retiens Va-et-vient Mais ça nous mène pas loin Va et viens Pars, crache, reste dans ton coin Va-et-vient Mais sans lendemain Quelle idée d'insister, de rester De t'acharner et me prendre pour une conne Quelle idée d'insister, de rester Tu n'as besoin ni de moi ni de personne Claque et tape C'est pire qu'une arnaque Claque et tape Mais putain ça fait mal Claque et tape Passe-moi le sel la pas belle Claque et tape Elles sont loin les chandelles Mais en moi il y avait cette chanson-là Mais en moi, cette foi, pauvre scélérat Cet espoir, cette vie, cette joie Que ni toi ni personne n'abimera Je me suis sauvée Et je l'ai sauvée J'ai arrêté d'y croire Et suis sortie un soir Bye bye, bye bye, bye bye
11.
Tous les deux on pousse nos haillons Dans un igloo à bon marché Sous les toits d'une masure bidon En compagnie des araignées Toi tu vis ta vie d'alcoolique Entre ces quatre murs lamentables Moi je bricole et je fabrique Des chansons qui sont invendables Twiste et chante, moi je flippe (bis) On bouffe une fois tous les trois jours Avec des boîtes de cassoulet Qu'on arrive à paner en douce Dans leurs superbes supermarchés Et quand on est à bout de fric Tu fous le camp chez les émigrés Leur faire découvrir l'Amérique Dans des passes non déclarées Twiste et chante, moi je flippe (bis) Et quand je m'en vais prendre l'air Du côté des femmes faciles Tu te jettes sur la bouteille d'éther Pour ton vol plané à 2000 On ne s'aime plus d'amour et d'eau fraîche La vue de l'eau te fait hurler Et notre amour à coups de dèche S'est peu à peu désintégré Twiste et chante, moi je flippe (bis) On vit comme ça par habitude Et surtout parce que c'est pratique De pallier la solitude En buvant à la même barrique Ça peut durer jusqu'à toujours À moins que l'on ait le courage De se dire merde un beau jour Et de mettre fin au naufrage Twiste et chante, moi je flippe (bis)
12.
Je ne veux plus grandir, j'ai peur de devenir vieux Le vent et la matière deviendront des ennemis On ne peut pas guérir de ce monstre vénéneux Marcher le dos courbé, voir partir ses amis Le monde continuera de tourner Quand je serai passé de l'autre côté Mais avant de partir, j'aimerais laisser un monde meilleur Des sourires pleins d'avenir, des enfants heureux Quand je verrai la mire, j'espère ne plus en avoir peur Gardant en moi le recul pour voir la mort comme un jeu Le monde continuera de tourner Quand je serai passé de l'autre côté Et toi tu brilleras encore en moi Pour me guider au delà, ma guerrière

about

Premier album solo de l'artiste grenoblois Jej Ravage (ex De Medicis, JPEX, Bullitt).

credits :
Jej Ravage : chant, basse, guitares, percussions, samples
Francky Machine : guitares, basse, claviers, chœurs
Davide Orsi : claviers, chœurs
Greg Vial : guitares
Mark Bonhke : batterie, percussions, samples

+ Arash Sarkechik : flûte (sur le titre Bien vieillir)
+ Yaume Lannoy : contrebasse (sur le titre Bien vieillir)

Textes et musiques : Jérôme Planchenault
Exceptés "Va-et-vient", texte Vanessa Duc, et "La dèche, le twist et le reste", texte et musique Hubert-Félix Thiéfaine/Alain Carbonare

Enregistré au Little Big Studio en janvier 2021 par François Carle
Mixé par François Carle et Jej Ravage
Masterisé par Fred "Brain" Monestier

Design album et photos : David Planchenault
Sauf photo de Jej Ravage : Philippe Aureille/Jean Dubois

credits

released September 15, 2021

license

all rights reserved

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about

Jej Ravage Grenoble, France

Depuis la fin des années 80, l'autodidacte Jej Ravage a construit divers projets musicaux. Issu de la génération "Punk/New Wave", son premier groupe, DE MEDICIS, fut pris sous contrat par New Rose Records en 1991. Puis il monta JPEX, édité par le label Last Call Records en 2000. Enfin en 2010 Jej crée BULLITT. Aujourd'hui il s'entoure de musiciens pour son projet le plus personnel, JEJ RAVAGE. ... more

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